Soirée citoyenne à Frasnoy

Une cinquantaine de personnes ont répondu à l'appel du CMR, du Vivier, de l'ACGF et de l'ACI à Frasnoy ce lundi 28 janvier. Sur le thème " mon village, ma commune, mon quartier, c'est mon affaire !" les échanges ont été enrichissants et constructifs...

Des chrétiens s’interrogent sur les enjeux des prochaines élections : Soirée très citoyenne, lundi, dans la salle des fêtes du village quercitain.

 

Sur le thème « Mon village, ma commune, mon quartier, c’est mon affaire ! » avec, pour prétexte, les élections municipales et cantonales de mars prochain, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées à l’invitation de Chrétiens en monde rural (CMR), l’association Le Vivier, l'Action Catholique des milieux Indépendants  et l’action catholique générale des femmes (ACGF).

 

Tour à tour, Marité, Marie-Christine, Isabelle, Thérèse et Christophe ont accueilli l’assemblée : « Notre but est de sensibiliser les citoyens, de repérer les enjeux localement, dans l’écoute et le respect de chacun(e), et de regarder ensemble à quoi nous sommes peut-être appelé(e) là où nous vivons ? ».

 

Mes priorités quotidiennes

 

Christophe a projeté un test de connaissances sur l’intercommunalité : définition, transfert de compétences, gestion des établissements scolaires, des crèches, difficultés financières, emploi, logement, attribution du RMI etc… Résultat : peut mieux faire ! L’information des citoyens que nous sommes est loin d’être aboutie. En carrefours, les participants étaient invités à dire leurs priorités à partir de thématiques simples en matière de logement, solidarité, santé, économie, emploi et services, territoire et aménagement, éducation, culture et loisirs, institutions, animation municipale … Au palmarès, c’est l’école qui est arrivée en tête et la santé publique comme dernière de la classe.

 

Leviers et freins

 

Comment s’impliquer aujourd’hui dans sa commune ? La question a été au centre de la seconde partie des débats, à partir du témoignage de Jean, 37 ans, enseignant à Hautmont et candidat aux prochaines municipales : « Militant socialiste, je pense profondément que toute décision est politique au sens noble du terme ; avec notre groupe, nous préparons l’élection qui vient depuis trois ans ; force de propositions, il est nécessaire que des hommes et des femmes investissent la commune pour la rendre plus humaine, plus habitable et changer les choses en profondeur, notamment le statut de l’élu qui peut faire peur tant il est prenant… Si nous désertons le champ communal, d’autres iront à notre place pour ne rien changer, c’est cela qui me semble important à dire. Penser global pour agir local, c’est un peu notre devise ». A nouveau en carrefours, les freins à s’engager ont été nommés : individualisme, manque de compétences, peur de déranger, indifférence, absence du sens de l’intérêt général, inertie des mentalités dures à faire bouger. Pour autant, l’assemblée a pointé des leviers puissants qui peuvent changer la vie : une meilleure gouvernance de la commune en encourageant la capacité de chacun(e), la vie associative facteur de lien social et de dynamisme, l’école encore et toujours …

 

Une soirée qui s’est prolongée le lendemain, mardi, à Brillon, village de l’Amandinois, sur le même thème. D’autres sont annoncées pour février dans d’autres lieux.

                                                     Philippe Courcier

 

* à noter « Logement ? Emploi ? » : soirée-débat proposée par le centre d’étude et d’action sociales (CEAS) de Valenciennes, avec les citoyens candidats ou non, le 20 février (19h-21h) 27 rue des Récollets à Valenciennes

 

* à noter également : soirée découverte sur l'Epargne solidaire le 27 février à l'université des Tertiales à Valenciennes (20h). Cette soirée est proposée par le Mouvement Chrétien des Cadres en partenariat avec l'Université pour Tous et l'Apostolat des Laïcs.

Article publié par Marité Colpart • Publié le Mardi 29 janvier 2008 • 6525 visites

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