Echos de la réco en Rural (CMR, Vivier, MRJC)

25 personnes ont passé la journée autour du sujet: "Nos engagements, une façon de faire Église".

Echos de la réco !

 

Le dimanche 10 mars, c’était la réco en rural : nos engagements … une manière de faire Eglise.

Invités à repérer ce qui nous inquiète, ce qui nous fait bouger, nous avons réfléchi en petits groupes et énuméré nos inquiétudes:

 

Les changements climatiques et démographiques, le repli sur soi, l’invasion des écrans, l’économique qui domine l’humain, les injustices, les inégalités, le retour des intégrismes dans toutes les religions, les déviances de l’Eglise, le pouvoir de l’argent, les lobbies, le glyphosate, les maltraitances sur des personnes et sur des peuples, les peurs, notre impuissance, les non-dits, les rigidités, les ruptures de confiance, le phénomène du nénuphar,…

 

Ce qui nous inquiète nous fait aussi bouger, portés par les rencontres, les relations humaines, les partages de paroles, d’expériences  et de joies, la nécessité de changer nos modes de vie, d’aller vers la sobriété heureuse, la volonté que chacun ait sa place dans la société comme dans l’Eglise, les innovations comme le Vivier, l’Espérance, les appels, les pétitions,…

 

C’est ensuite toutes une série de passages d’évangile de Marc que nous avons relue intégralement dans la perspective de mieux en apprécier les articulations, la cohérence, ce qui a fait bouger Jésus et la manière dont il a transcendé les réalités  :

Il est celui qui rencontre chacun pour lui-même, qui, à l’écoute des attentes et du chemin personnel des uns et des autres, se laisse surprendre. Aux pêcheurs, il offre le pardon, aux malades et aux marginalisés, il ouvre la porte de la communauté humaine, aux enfants et aux petits, il donne la première place, à ceux qui imposent la loi comme un fardeau, il oppose son accueil sans conditions et  bouscule les schémas qui enferment.

 

Le lien entre le vécu et la foi, au cœur de la démarche de Jésus, est réaffirmé par les textes du Concile Vatican II

qui date des années 60 mais dont les intuitions peinent à s’incarner dans la vie quotidienne. « Que l’on ne crée donc pas d’opposition artificielle entre les activités professionnelles et sociales et l’activité religieuse d’autre part » ( Gaudium et Spes ).C’est le vécu nos engagements de laïcs, au cœur de monde qui participe à la mission de ce peuple de Dieu que Vatican II appelle Eglise.

Pierre Descamps

 

 

 

Article publié par cmr • Publié le Jeudi 21 mars 2019 • 1138 visites

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